samedi 30 août 2014




 Parmi les 197 pays ( 196 si on retire la France ) de la planète terre, l'Islande a été élue pour accueillir nos belles vacances d'été. Comme à chaque voyage, j'ambitionnais de conquérir notre pays destinataire à la force de l'aquarelle. Mais hélas, je suis tombé sur un os.

 Vous êtes un jeune dessinateur, vous profitez d'un temps mort au cours d'une randonnée pour dessiner. Vos amis, eux, en profitent pour faire la sieste à l'abri du vent mais pas vous. En guerrier vous sortez votre carnet et vos aquarelles contre vents et marées. La chose est déjà un défit en soi. Dans la bataille vous perdez deux trois dessins des jours passés qui s'envolent au vent, mais peu importe, le prochain dessin serait meilleur que les précédents. Vous cherchez une place pour vous assoir. Un endroit correct se résumera à une pierre pas trop rugueuse qui permet d'accueillir par bonheur au moins une fesse.
Vous êtes donc confortablement installé, une jambe en suspension, les mains frigorifiées dont une qui retient les pages du carnet pour ne pas qu'elles défilent pendant que vous dessinez, votre nez goutte sur le carnet mais comme vous faites de l'aquarelle, après tout  ça peut faire des accidents sympas.
 Votre capuche bien serrée réduit votre champ de vision de 70% mais finalement ça tombe bien car comme tout est beau à 360° ça vous évite de perdre du temps à cadrer votre dessin. C'est parti, vous avez 10 minutes de survie devant vous top chrono pour terminer le dessin.

J'ai une stalactite en guise de nez et j'ai perdu mes deux mains, mais j'ai fait quelques dessins.